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L’intermédiaire en cession d’entreprises, acteur incontournable de la transmission

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Depuis quelques années, des efforts sont fournis pour conscientiser les chefs d’entreprise à la problématique de la transmission d’entreprises, également connue sous le nom de « fusions et acquisitions », « M&A (Mergers & Acquisitions) » ou encore « Corporate Finance ».

Un constat ressort de chaque enquête : il faut se faire accompagner par des professionnels. Mais de quels professionnels s’agit-il ?

Les acteurs

Les opérateurs qui touchent à la cession d’entreprises sont nombreux : experts-comptables, avocats, notaires, réviseurs, fiscalistes, … Si toutes ces professions ont un rôle à jouer, chacune se concentre sur l’un ou l’autre aspect spécifique du processus de transmission.

L’intermédiaire en transmission d’entreprises par contre, qui est parfois désigné sous l’appellation « cabinet de cession » ou « courtier d’entreprise », gère le processus complet. Les intermédiaires peuvent faire partie de structures importantes (banques, cabinets d’audit, …) ou être organisés en bureaux indépendants (« boutiques M&A »). Ils s’occupent de nombreux dossiers en parallèle, ce qui leur permet d’être présents dans le marché et d’être contactés spontanément par les candidats acquéreurs.

Intermédiation et accompagnement

Si la recherche de contreparties est au cœur de l’activité des intermédiaires, leur rôle est bien plus large. Il s’agit en effet d’accompagner le client tout au long du processus. Cet accompagnement est par essence pluridisciplinaire et s’inscrit dans la durée afin d’aboutir ensemble à l’objectif commun : une cession réussie. La rémunération est généralement liée au succès afin de garantir une forte implication et motivation pour atteindre l’objectif. Ce success fee est un réel facteur différenciant par rapport aux autres professionnels de la transmission.

Cadre

Il faut bien constater qu’en Belgique, il n’existe pas d’accès à la profession ni de titre professionnel protégé. Ceci a pour conséquence que le métier est malheureusement galvaudé par certains apprentis-sorciers. Cette situation est d’autant plus regrettable que l’enjeu, tant financier qu’humain, est important.

En attendant que la profession soit peut-être réglementée un jour, plusieurs cabinets de cession ont pris l’heureuse initiative de créer une association professionnelle (UPIC), qui a pour objet de :

– « représenter et défendre l’intérêt de ceux qui exercent, à titre principal, en Belgique, la profession d’intermédiaire en cession et transmission d’entreprises ;

– assurer la protection des intérêts de la profession, de promouvoir ceux-ci et d’étudier toutes questions intéressant ses membres »

Par le biais d’une charte éthique, les membres de l’UPIC s’engagent à exercer leur métier avec indépendance, objectivité, compétence, confidentialité, honorabilité et responsabilité.

Gageons que ces engagements contribueront à renforcer le climat de confiance entre l’intermédiaire et son client, qui est un des ingrédients principaux de la réussite du processus de transmission.

Tanguy della Faille

Family Business Transmission

Administrateur de l’UPIC